L'arrivée en Inde s'est déroulée correctement, sans retard. Le chauffeur de taxi ne savait pas où se trouvait notre hôtel et, avec une crevaison, le passage de l'aéroport à la chambre à pris deux heures. La nuit a été courte mais combien réparatrice.
Comme première journée, on s'est donné ça dur: après une marche de deux heures dans la ville, nous sommes partis visiter un bidonville (slumb) avec un guide qui travaille pour une ONG venant en aide aux enfants, en compagnie d'autres jeunes voyageurs. Une expérience inoubliable. Le bidonville de Dharavie s'étend sur un peu moins que Central Park de New York, mais compte un million et demi de gens. La densité est forte, comme on pourrait dire. Des milliers de gens travaillent dans la récupération de plastique, d'aluminium et de différents autres matériaux et objets. Hallucinant! Tout cela est un peu surréaliste. Et dire qu'on ferme des écoles chez nous parce qu'ils ont trouve des champignons dans les conduits d'aération! Les familles habitent dans des lieux de 15 mètres carrés. Tout cela est un genre de labyrinthe inextricable, hallucinant je vous dis.
Aujourd'hui nous sommes allés visiter les temples de l'île de Éléphant. Ces temples se situent sur une île à neuf kilomètres de Mumbai, le voyage en bateau dure une heure. Ces temples sont creusés directement dans le roc et abritent des sculptures classiques exceptionnelles de Shiva. J'ai commencé à faire mes premières photos d'oiseaux. Au-dessus de la ville de Mumbai planent en permanence des rapaces qui sont un type d'aigles que je n'ai pas encore réussis à identifier. Il faudra que je compare mes photos avec les dessins de mon guide pour être certain. C'est plutôt exceptionnel de voir ces aigles en pleine ville, non! Et pas juste deux ou trois, on les voit par groupe de 12 ou 15, alternant avec les pigeons bizet, les corbeaux (house crow) et les perroquets... En pleine ville!
Demain nous quitterons pour Nasik, qui se trouve à une centaine de kilomètres au nord-est de Mumbai. Un petit voyage en train de quatre heures nous attend donc.
jcsh
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire